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En France comme en Grande-Bretagne, l’allongement des études retarde les maternités

En France comme en Grande-Bretagne, l’allongement des études retarde les maternités
En France comme en Grande-Bretagne, l’allongement des études retarde les maternités
Les femmes ont leur premier enfant de plus en plus tard dans les pays développés. L’âge moyen à la première maternité a ainsi reculé d’environ 4 ans en Angleterre-Galles et en France depuis le milieu des années 1970. La diffusion de la scolarisation et l’allongement des études sont parmi les premiers facteurs évoqués pour expliquer ce retard. Dans les deux pays, l’âge de fin d’études et la première naissance ont de fait subi presque le même recul. L’intervalle qui sépare la fin des études de la première naissance s’est accru seulement d’une demi-année en 15 ans entre 1980-1984 et 1995-1999. Le lien entre les deux tendances apparaît bien quand on mesure la fécondité non plus selon l’âge des femmes mais selon la durée écoulée depuis la fin des études. Si le retard de la première naissance tient d’abord au prolongement des études, ce sont aussi les femmes les plus diplômées qui ont le plus retardé la première naissance après la fin des études.
0184-7783
Ni Bhrolchain, Máire
c9648b58-880e-4296-a173-7241449e0078
Beaujouan, Eva
78e2a0b3-3489-4735-b436-065bda66cede
Ni Bhrolchain, Máire
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Beaujouan, Eva
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Ni Bhrolchain, Máire and Beaujouan, Eva (2012) En France comme en Grande-Bretagne, l’allongement des études retarde les maternités. Population et Sociétés, (495).

Record type: Article

Abstract

Les femmes ont leur premier enfant de plus en plus tard dans les pays développés. L’âge moyen à la première maternité a ainsi reculé d’environ 4 ans en Angleterre-Galles et en France depuis le milieu des années 1970. La diffusion de la scolarisation et l’allongement des études sont parmi les premiers facteurs évoqués pour expliquer ce retard. Dans les deux pays, l’âge de fin d’études et la première naissance ont de fait subi presque le même recul. L’intervalle qui sépare la fin des études de la première naissance s’est accru seulement d’une demi-année en 15 ans entre 1980-1984 et 1995-1999. Le lien entre les deux tendances apparaît bien quand on mesure la fécondité non plus selon l’âge des femmes mais selon la durée écoulée depuis la fin des études. Si le retard de la première naissance tient d’abord au prolongement des études, ce sont aussi les femmes les plus diplômées qui ont le plus retardé la première naissance après la fin des études.

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Published date: 20 December 2012
Additional Information: Publisher: Ined, Paris
Organisations: Social Statistics & Demography

Identifiers

Local EPrints ID: 346491
URI: http://eprints.soton.ac.uk/id/eprint/346491
ISSN: 0184-7783
PURE UUID: 2c6e28b0-298b-43db-a227-db96a20da014

Catalogue record

Date deposited: 20 Dec 2012 12:46
Last modified: 11 Dec 2021 01:17

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Contributors

Author: Máire Ni Bhrolchain
Author: Eva Beaujouan

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