Modelling variation in reproduction: some results from a longitudinal anthropological demography of three Indonesian communities

Abstract

The enduring heterogeneity of modern fertility poses a challenge to demographic modelling, as it requires study of variation within and between the many sub-populations that make up society. It also requires constituent groups being conceptualised as existing at different levels of social organisation (e.g. socio-economic strata, ethnicities, labour force sectors, kin and family networks), and specification of relationships and overlaps between these sub-populations. The network processes that build population and social structures compound the difficulty because, in their normal functioning, they are not closed population units of the kind that formal quantitative analysis normally employs. A different compositional demography is required. Data arising from a longitudinal, multi-site study of Indonesian communities provides an opportunity to explore how models of fertility variation over time may be constructed. The open and shifting character of local networks is described in terms of three overlapping types of kindred. Ethnography and randomised sample surveys together enable a model of socio-economic levels to be constructed and interpreted that takes account of network flexibility. Uses of the model include identification of conceptual and substantive deficiencies in a number of conventional demographic measures and models. Evidence of differences between networks and between levels show the continuing diversity of Indonesia’s fertility transition, and the need to question the anticipated continuation of declines.

Résumé

L’hétérogénéité durable de la fécondité moderne constitue un défi pour la modélisation démographique en imposant d’étudier les variations entre les nombreuses sous-populations qui constituent la société. Elle impose aussi que les groupes élémentaires soient conçus comme existant à différents niveaux d’organisation sociale (strates socioéconomiques, ethnies, secteurs d’activité, réseaux de parenté et réseaux familiaux…), et que soient spécifiés les modes de relation et les effets de superposition entre ces sous-populations. Les processus réticulaires qui sous-tendent la population et sa structuration sociale aggravent la difficulté car, dans leur fonctionnement normal, ce ne sont pas des groupes de population délimités comme ceux auxquels a d’habitude recours l’analyse quantitative formelle. Ils nécessitent de renouveler l’analyse des compositions démographiques. Les données provenant d’une étude multisite et longitudinale de communautés indonésiennes offrent l’occasion d’explorer comment construire des modèles de variation de la fécondité sur la durée. Le caractère ouvert et mobile des réseaux locaux est décrit à partir de trois types d’apparentement qui se recoupent. L’étude ethnographique et des enquêtes sur échantillons aléatoires permettent, conjointement, d’établir et d’interpréter un modèle de niveaux socioéconomiques qui tienne compte de la flexibilité des réseaux. Ce modèle sert en particulier à identifier certains défauts importants dans plusieurs modèles et indicateurs démographiques usuels. La constatation de différences entre réseaux et entre niveaux montre la diversité sur le temps long de la transition de fécondité en Indonésie et la nécessité de ne pas prendre pour acquise la poursuite des déclins observés.

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