The University of Southampton
University of Southampton Institutional Repository

Pourquoi certaines villes européennes gèrent-elles mieux les ordures que d’autres?

Pourquoi certaines villes européennes gèrent-elles mieux les ordures que d’autres?
Pourquoi certaines villes européennes gèrent-elles mieux les ordures que d’autres?
Après huit mois de crise des poubelles, Beyrouth et sa banlieue recommencent peu à peu à respirer, à mesure que les camions dégagent vers des décharges temporaires les montagnes d’immondices accumulées dans les rues. Ces perturbations ont débuté en juillet 2015 lorsque la décharge principale de la capitale libanaise fut fermée à la suite de plaintes de riverains. Aucune alternative n’ayant été proposée à l’époque, les ordures ont commencé à s’entasser en périphérie, jusqu’à atteindre la ville elle-même. Face à de telles situations, les Européens ont tendance à se féliciter de l’efficacité de leurs systèmes de collecte et de gestion des déchets. Mais la récente crise provoquée par une grève des éboueurs dans la ville de Malaga en Espagne – aboutissant à des amas gigantesques d’ordures – a cependant montré que les membres de l’Union européenne connaissaient des fortunes bien différentes. Ces problèmes ne datent pas d’hier et la Campanie, une région du sud de l’Italie, a vécu depuis le milieu des années 1990 de nombreux épisodes compliqués dans la gestion des déchets ; les zones situées entre Naples et Caserte ont même reçu le surnom de « terres des feux », en référence à ces brasiers destinés à faire disparaître des déchets illégaux et dangereux en grande quantité. La situation a atteint une telle gravité, qu’en 2007, l’ambassade des États-Unis à Rome a mis en garde les visiteurs américains de possibles risques sanitaires à Naples et dans ses environs. Le secteur touristique napolitain souffre toujours aujourd’hui de sa mauvaise réputation concernant la saleté de ses rues. Comment expliquer que des États européens gèrent efficacement leurs déchets quand d’autres frôlent régulièrement la catastrophe? Après tout, l’Union européenne (UE) a bien émis des directives concernant les ordures ménagères. On pourrait donc s’attendre à une relative homogénéité. Pourquoi n’est-ce pas le cas?
Waste management, European, Recycling
Williams, Ian
c9d674ac-ee69-4937-ab43-17e716266e22
Williams, Ian
c9d674ac-ee69-4937-ab43-17e716266e22

Williams, Ian (2016) Pourquoi certaines villes européennes gèrent-elles mieux les ordures que d’autres? The Conversation.

Record type: Article

Abstract

Après huit mois de crise des poubelles, Beyrouth et sa banlieue recommencent peu à peu à respirer, à mesure que les camions dégagent vers des décharges temporaires les montagnes d’immondices accumulées dans les rues. Ces perturbations ont débuté en juillet 2015 lorsque la décharge principale de la capitale libanaise fut fermée à la suite de plaintes de riverains. Aucune alternative n’ayant été proposée à l’époque, les ordures ont commencé à s’entasser en périphérie, jusqu’à atteindre la ville elle-même. Face à de telles situations, les Européens ont tendance à se féliciter de l’efficacité de leurs systèmes de collecte et de gestion des déchets. Mais la récente crise provoquée par une grève des éboueurs dans la ville de Malaga en Espagne – aboutissant à des amas gigantesques d’ordures – a cependant montré que les membres de l’Union européenne connaissaient des fortunes bien différentes. Ces problèmes ne datent pas d’hier et la Campanie, une région du sud de l’Italie, a vécu depuis le milieu des années 1990 de nombreux épisodes compliqués dans la gestion des déchets ; les zones situées entre Naples et Caserte ont même reçu le surnom de « terres des feux », en référence à ces brasiers destinés à faire disparaître des déchets illégaux et dangereux en grande quantité. La situation a atteint une telle gravité, qu’en 2007, l’ambassade des États-Unis à Rome a mis en garde les visiteurs américains de possibles risques sanitaires à Naples et dans ses environs. Le secteur touristique napolitain souffre toujours aujourd’hui de sa mauvaise réputation concernant la saleté de ses rues. Comment expliquer que des États européens gèrent efficacement leurs déchets quand d’autres frôlent régulièrement la catastrophe? Après tout, l’Union européenne (UE) a bien émis des directives concernant les ordures ménagères. On pourrait donc s’attendre à une relative homogénéité. Pourquoi n’est-ce pas le cas?

This record has no associated files available for download.

More information

Published date: 1 April 2016
Keywords: Waste management, European, Recycling

Identifiers

Local EPrints ID: 479306
URI: http://eprints.soton.ac.uk/id/eprint/479306
PURE UUID: 78b45a48-8408-47b9-a57b-551591444d4c
ORCID for Ian Williams: ORCID iD orcid.org/0000-0002-0121-1219

Catalogue record

Date deposited: 20 Jul 2023 16:54
Last modified: 17 Mar 2024 03:01

Export record

Download statistics

Downloads from ePrints over the past year. Other digital versions may also be available to download e.g. from the publisher's website.

View more statistics

Atom RSS 1.0 RSS 2.0

Contact ePrints Soton: eprints@soton.ac.uk

ePrints Soton supports OAI 2.0 with a base URL of http://eprints.soton.ac.uk/cgi/oai2

This repository has been built using EPrints software, developed at the University of Southampton, but available to everyone to use.

We use cookies to ensure that we give you the best experience on our website. If you continue without changing your settings, we will assume that you are happy to receive cookies on the University of Southampton website.

×